Une association, c’est avant tout un projet associatif qui ne pourra être concrétisé et développé que si des financements y sont dédiés. Les besoins d’une association peuvent être multiples et ses sources de financement dépendront notamment de son secteur d’activités, de sa taille, du public visé ou encore de son contexte local.

On peut distinguer deux types de financement, correspondant à deux besoins distincts :


Financement privé

Le financement privé « interne »

Le financement privé « interne » des associations sportives constitue le principal «moteur » du dynamisme associatif. Il provient le plus souvent de ressources propres (cotisations d’adhésion, dons, revenus financiers) mais aussi de recettes d’activités (recettes des compétitions, tournois, recettes de manifestions extra sportive, galas, lotos…).

• COTISATIONS
Les cotisations sont généralement liées à la prise de licence. Si le montant de la licence doit être reversé aux instances fédérales, celui de l’adhésion à l’association, librement défini par celle-ci, constitue une des principales ressources internes.

• RECETTES D’ACTIVITÉ
Les associations sportives ont recours à de nombreuses actions d’autofinancement afin de compléter leurs besoins de financement telles que : l’organisation de manifestation sportives, vente de produits, organisation de soirées, vente de billets de tombola, buvette etc…

• DONS ET REVENUS FINANCIERS
Les associations peuvent recevoir des dons sous forme d’espèce, de chèques, de biens mobiliers (déductions fiscales pour le donateur), d’abandon de frais (« don » des frais kilométriques) et elles ont également recours au placement des excédents de trésorerie générant des intérêts et plus-values.

Le financement privé « externe »

Aujourd’hui la part du partenariat, regroupant à la fois le sponsoring et le mécénat, reste relativement faible et bénéficie essentiellement aux plus grandes associations et aux structures professionnelles

• MÉCÉNAT
Le mécénat est « Le soutien matériel apporté à une association sans contrepartie directe de la part du bénéficiaire à une œuvre ou à une personne (contrairement au sponsoring) pour l’exercice d’activités présentant un intérêt général…». Les mécènes pouvant être des entreprises, des particuliers ou des fondations. Le mécénat sportif, principalement développé aujourd’hui au bénéfice des structures professionnelles sportives est souvent utilisé par les mécènes pour valoriser leur image institutionnelle ou encore pour améliorer leur communication interne ou les échanges avec leurs partenaires (notamment publics).
Les incitations au mécénat :
La loi du 1er aout 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations (loi dite «Aillagon ») est venue renforcer et encourager le mécénat d’entreprise en accordant aux entreprises mécènes une réduction directe de leur impôt de 60% du don effectué dans la limite de 5 pour 1000 de leur chiffre d’affaires.

• SPONSORING
Il est «le soutien matériel apporté à une manifestation, à une personne, à un produit ou à une organisation en vue d’en retirer un bénéfice direct » et traduit donc un échange à titre onéreux.

Financement public

• LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
Bien que les diverses lois relatives à la décentralisation n’aient pas défini précisément les niveaux d’intervention des collectivités en matière de sport, elles sont, de fait, les premiers financeurs publics des associations sportives. Les communes (pour les clubs) et le Département (pour les comités départementaux) sont les partenaires principaux.

 L’ÉTAT
Il s’agit essentiellement de subventions CNDS (Centre National pour le développement du sport) et d’aides pour l’emploi. (voir le site du CNDS)

• L’UNION EUROPÉENNE ET AUTRES FINANCEMENTS (3%)
Aujourd’hui très peu exploitée par les associations sportives, un financement européen peut néanmoins, dans l’absolu, être sollicité sur des projets abordant des questions entrant dans les critères d’éligibilité tels que : le développement territorial, l’éducation et la formation, la santé…